Savoie. Le Cormet d’Arêches (1 sur 2)

Les motards connaissent bien le superbe Cormet de Roselend, que l’on emprunte, en guise d’échauffement, avant de se confronter (via Bourg-Saint-Maurice) au Col de l’Iseran, « plus haut col de montagne routier de toutes les Alpes », selon qui vous savez (1). Mais ils sont moins nombreux à connaître le Cormet d’Arèches, qui n’est pourtant pas bien loin, et bien aussi beau.

Rappelons qu’en Savoie un cormet ne désigne pas une variété locale d’instrument à vent, ni un mollusque disparu à l’ère tertiaire et dont on retrouverait des fossiles dans ces montagnes. Le terme par ici désigne tout simplement un col. Le Cormet d’Arêches (2 109 m) permet de relier, plein sud, Beaufort à Aime, en Tarentaise.

C’est l’ami B. qui m’a fait découvrir cet endroit, et je ne le remercierai jamais assez pour cela. Ce fut ma dernière balade de l’année 2014, mais non la moindre.

Avertissement. Cet itinéraire magnifique, dans des paysages qui évoquent le Ladakh, emprunte une piste d’une dizaine de kilomètres, truffée de difficultés plus ou moins considérables. Il est de ce fait à réserver à des motos conçues pour ce type de terrain, et à des pilotes expérimentés, dotés d’une maîtrise technique absolument sans faille. Ca tombe bien : c’est tout nous ! 🙂

Il faut savoir enfin que pour la voix off de cette vidéo, j’avais prévu de m’assurer la collaboration de Jean-Louis Trintignant. En fait, il n’avait pas trop envie. Alors j’ai appelé Guillaume Gallienne, qui était d’accord, mais il est pris jusqu’en 2023. J’ai donc dû me résigner à faire avec ce que j’avais à la maison…

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> Pour ceux qui n’aiment pas faire les choses à moitié
Le Cormet d’Arêches. 2ème partie

Note
(1) Wikipedia, cela va sans dire. Sur la course au plus haut ceci-cela des Alpes, voir ici, « Pinaillages ».